Elles sont cultivées depuis le XIIIe siècle en Chine, par l’introduction de boue ou de bois, ou de perles ratées, dans des moules d’eau douce. Les qualités sont très variables, de laiteuse ou même sans éclat à brillante. Les tailles obtenues varient entre 2 et 13 mm de diamètre. La production annuelle atteint 800 tonnes.
Les perles d’eau douce ont connu une grande popularité grâce à leur variété en couleur et forme, à leur abondance et à leur prix très intéressant. Leur taille varie en général de 2 à 13 mm. On en trouve des ternes, des laiteuses, d’autres qui ont un poli soyeux d’autres encore qui sont brillantes.

Les Perles d’Eau Douce sont différentes des autres perles parce qu’elles ne sont pas nucléées. Les mollusques d’Eau Douce produisent des perles en perliculture lorsque la main humaine intervient en procédant à plusieurs incisions dans le manteau de l’huitre et en y logeant un morceau de manteau d’une autre huître dans la partie charnue du mollusque.
Ce processus peut-être réalisé jusqu’à vingt cinq fois par mollusque produisant ainsi jusqu’à 50 perles à la fois, sur la même récolte, pour le même mollusque. Ce qui explique que le coût de production est largement inférieur que celles des mollusques d’Eau de Mer. Ce coût inférieur se répercute sur les prix de vente pratiqués par les professionnels.
Lorsque l’opération a été réalisée les fermiers replacent les mollusques dans leurs environnements durant 2 à 6 ans, période nécessaire à la gestation des perles. Plus le temps est long plus les chances de trouver des perles à fort diamètre sont augmentées.

Les perles nées de cette méthode de perliculture sont composées exclusivement de nacre. Ne possédant pas de noyau pour les guider dans le processus de croissance elles sont par les faits même rarement bien ronds.

Ces dernières années les Chinois ont réussi à placer la barre plus haute dans les résultats obtenus en termes de rondeur et de qualité de nacre. Ils ont tellement étudié la question qu’ils en sont arrivés à pratiquement égaler la qualité des perles d’Eau de mer. Du reste la brillance est telle qu’il faut parfois être du métier pour faire le distinguo. Hier des perles dite « grain de riz » aujourd’hui des perles bien rondes pouvant atteindre des diamètres de 16 mm se rapprochant ainsi des Perles des Mers du Sud, sans jamais en atteindre le prix.

Les Japonais ont eux aussi cultivé des Perles d’Eau Douce notamment dans le célèbre Lac de Biwa. Aujourd’hui ce Lac est mort, la faune et la flore n’ont pas résisté à des microbes et surtout à la pollution excessive; Si bien que dans les années 1970 la production dans le Lac de Biwa a été totalement stoppée.

Aujourd’hui les Japonais tentent de relancer cette production dans un autre Lac « Le Lac Kasymigaura » utilisant une moule hybride la Hyriopsis Schlegeli Anadonata-plicata. Les perles résultant de cette technique sont de fort diamètre pour la plupart et tout à fait unique dans le genre. En revanche leurs prix atteignent des sommets qui font qu’elles sont à l’heure actuelle très peu exploitées et ce sont généralement les collectionneurs qui spéculent dessus.

Dans l’avenir rien n’interdit de penser que les Japonais trouvent le palliatif aux coûts de production et permettent au marché de se développer.